QUI SOMMES NOUS?
Véronique, Anne et Erik Lapied
Véronique, Anne et Erik Lapied sont des cinéastes français passionnés par la montagne et la vie sauvage.
Depuis plusieurs décennies, ils parcourent les Alpes et d’autres massifs pour filmer la nature dans ses aspects les plus authentiques. Leurs documentaires, tournés souvent dans des conditions extrêmes, mettent en lumière la beauté fragile des écosystèmes alpins et la richesse de la faune, comme les bouquetins, chamois, marmottes, aigles ou loups.
Refusant les mises en scène artificielles, ils privilégient l’immersion, la patience et la discrétion pour saisir des instants rares et vrais. Leur travail allie exigence artistique, rigueur scientifique et sensibilité écologique, offrant des images d’une grande force poétique. Ces films, récompensés dans de nombreux festivals internationaux, sensibilisent le public à la préservation des espaces naturels. Véritables artisans de l’image, les Lapied ont consacré leur vie à faire dialoguer l’homme et la montagne à travers un cinéma engagé, contemplatif et profondément respectueux de la nature.
Née en 1959, Anne découvre la montagne et la photo très jeune. Elle a trouvé son royaume et sait qu’elle vivra là-haut. Si la passion est le maître mot du métier de cinéaste de montagne, la règle de conduite d’Anne s’ancre dans le respect des sujets qu’elle photographie ou filme : peuples de l’Himalaya, bergers des Alpes ou faune d’altitude.
Sa connaissance des sujets est appréciée du public et les longs portages sur des terrains à chamois, crampons aux pieds, lui permettent d’approcher, en dérangeant le moins possible, les animaux de montagne.
Elle se plait autant à contempler les nuages qui s’effilochent le long d’une paroi qu’à discuter d’élevage dans une cabane de berger.
Anne Lapied
Avec des compositions musicales, aussi sobres qu’efficaces, et le travail de la bande-son, elle est aussi « l’oreille » de l’équipe. Pour citer Jean-luc Godard : dans « audio-visuel », il y a « audio » en premier. C’est sans doute là une part de la magie, s’il y en a une, de leurs films.
Erik Lapied
Né en 1954, Erik a passé une bonne partie de sa vie à gravir des sommets et à voyager dans l’Himalaya tout en se spécialisant dans l’animalier et la vie des bergers. Depuis 40 années il réalise des documentaires, avec Anne, puis avec Véronique, leur fille.
« Je ne sais si le cinéma de montagne rend ma vie plus intéressante mais sûrement plus intense, plus vivante. La montagne sauvage évoque quelque chose de perdu et pourtant d’encore là, quelque chose d’enfoui au plus profond de moi ».
Un bon film doit raconter une histoire. Pour y parvenir, Erik retourne inlassablement là-haut. Sa recette : relativiser 40 années d’expérience et
rester toujours humble devant la montagne, être un peu chercheur-naturaliste et avoir beaucoup de détermination, se lever tôt et choisir des lieux où la nature évolue suivant ses propres règles, sans entrave de la part des hommes. Être complice, se taire et écarquiller les yeux ! Reste à partager ses émotions et ces instants privilégiés… Et si les films étaient là pour cela ?
Véronique Lapied
Un regard pétillant et ouvert sur le monde ! C’est sûr, Véronique est une jeune femme passionnée.
Dès l’enfance, elle voyage et découvre les tournages. À 20 ans, elle part en Inde, quitte l’école supérieure d’art de Grenoble et s’installe neuf mois dans un village isolé du Zanskar. Elle y retournera à plusieurs reprises, filmant la vie locale et tissant des liens profonds avec ses habitants, qui la surnomment « Shigyalpa Dolma ». De ces immersions naissent quatre films ethnographiques.
Avec ses parents, Anne et Erik Lapied, elle co-réalise une vingtaine de documentaires sur la faune alpine, le pastoralisme savoyard et l’Himalaya, présentés en ciné-conférences.
Exploratrice dans l’âme, elle voyage aussi en Asie, Afrique, Amérique latine et Amazonie, s’initiant aux savoirs traditionnels. Depuis 2014, en parallèle de son métier, elle s’engage comme élue locale pour la transition écologique et l’accès à la culture.
